1943 (deuxième chapitre )

Publié le par COLIBRI

Nous avons roulé longtemps de temps en temps nous entendions des tirs ,mais les convoyeuses nous rassuraient!les arrêts étaient frequents,

les petits pleuraient ,on parlait peu ,sauf les plus grands (14et 15 ans je crois)

Nous savions vaguement  ou nous allions -dans le Cantal !?

Nous dormions sur les banquettes ,les plus grands dans les filets à bagages au-dessus de nos  têtes ! Danscertaines gares des infirmières nous distribuaient des gobelets de "bouillon"avec quequefois un bout de quelque chose que l'on croyait être de la viande !ce qui provoqua un incident !

 

Un des grands voulut prendre son gobelet à une fillette ,son geste brusque Renversa ,le liquide ,ni l'un ni l'autre ,ne put bénéficier du bouillon ,malgré l'intervension d'une convoyeuse !

 

Nous descendions par groupe,dans les petites gares des villages qui nous avaient acceptés !

Dans l'une d'elles nous avons attendu longtemps ,on nous avaient ..oubliés !

 

Le maire nous attendait sur le quai ,puis nous conduisait  soit à la mairie ,soit dans une classe d'école,  aprés un court examen visuel et  quelques qestions ,nous repartions avec la personne qui nous avait choisi ! inutile de dire peut -être ,que les plus grands ;ou costauds ,garçon ou fille , partirent les premiers !

 

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T
<br /> c' est dans les difficultés et le malheur, que souvent se réveille la solidarité !<br /> Souhaitons toutefois ne plus avoir à l' éprouver !<br /> bon dimanche<br /> bises<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Bonsoir,<br /> C'est avec émotion que je viens de lire attentivement tes deux billets qui forment un récit...<br /> Je ne le dirais jamais assez ..transmettons...transmettons !<br /> Malgré le sujet douloureux..C'est facile à liree..barvo ! comme le diait un ancien rédacteur en chef " savoir être lu de tout le monde"<br /> amitiés<br /> Patrick<br /> <br /> <br />
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